Lors d’un effort sportif, le corps a besoin d’eau pour fonctionner, mais perd de l’eau et des minéraux par la transpiration pour réguler sa température...
Il faut donc s’hydrater avant, pendant et après
toute pratique pour éviter des baisses de performances et des malaises. Oui
mais que boire ?
L’eau est la boisson de base de tout sportif.
Elle doit être bue régulièrement et en quantité adaptée, en fonction de
l’intensité et de la durée de l’effort, des conditions climatiques, mais aussi
de la constitution de chacun, certaines personnes transpirant plus que
d’autres. L’eau devrait être fraîche sans jamais être glacée. Avant et pendant
l’effort, l’eau gazeuse n’est pas recommandée : elle peut provoquer des
inconforts gastriques.
De l’eau et un peu plus, pour l’équilibre et
l’énergie
Un effort modéré ou sur une courte durée se
suffit d’une hydratation avec de l’eau de source, du robinet ou minérale. Mais
s’il est plus intense ou prolongé, il est préférable de prévoir de l’eau
additionnée de sucre (2 à 4 cuillerées à soupe par litre), de sel (moins d’1g),
et pour le plaisir, quelques gouttes de citron ou de sirop. On peut aussi
mélanger l’eau additionnée d’une pincée de sel avec 1/3 jus de fruit (pomme,
raisin) ou du thé léger et un peu de miel. Il existe aussi des « boissons
de l’effort » hypotoniques ou isotoniques dans le commerce. Aromatisées,
elles contiennent des sucres, du sel, des minéraux et parfois des vitamines.
Les boissons hypotoniques, qui réhydratent rapidement, sont plutôt destinées
aux efforts courts, au temps chaud et à la récupération. Les boissons isotoniques
fournissent davantage d’énergie et sont plus adaptées à l’hydratation pendant des
sports d’endurance.
La séance est finie ? Après un effort
prolongé, boire à petites gorgées de l’eau alcaline (Vichy, St Yorre, Badoit ou
eau de source additionnée de bicarbonate – 1/2 cuillérée à café par litre) peut
aider à la récupération et à l’élimination des toxines. Il existe également des
« boissons de récupération » dans le commerce.