Piqûre de tique : comment votre pharmacien peut vous aider
Les piqûres -ou morsures- des tiques inquiètent. A raison : elles peuvent transmettre des infections graves, dont la maladie de Lyme. Comment les prévenir ?
Que
faire en cas de piqûre ? Rapidement accessible, le pharmacien est bien
placé et compétent pour vous informer, vous conseiller, voire vous
soigner !
Si vous prévoyez des
activités de nature, votre pharmacien peut vous informer sur les moyens de
limiter les risques des piqûres de tiques. Il peut vous conseiller des
précautions de base, comme le port de chaussures fermées et de vêtements
couvrants, vous proposer un produit répulsif à appliquer sur la peau et vous
expliquer comment inspecter votre corps après une balade. Il peut également vous
fournir une brochure sur tous les réflexes utiles pour éviter les piqûres de
tique.
Je tique : comment
je fais si le mal est fait ?
En cas de piqûre, la
tique doit être retirée le plus rapidement possible avec de préférence un
tire-tique, qui réduit le risque de transmission d’infection. Pas de
panique : vous trouverez facilement ce tire-tique en officine, et le pharmacien
pourra vous expliquer son utilisation. La zone doit ensuite être désinfectée :
le pharmacien pourra vous proposer le produit le plus adapté. Enfin, il peut vous
conseiller de surveiller la piqûre et vous orienter vers une consultation
médicale si une lésion croûteuse, une tache ronde rouge et/ou une fièvre apparaît.
En effet, une infection est alors possible et pourrait nécessiter un
traitement antibiotique.
Depuis 2022, une
expérimentation de soins de premiers recours en pharmacie pour certaines
pathologies bénignes, dont les piqûres de tique, a été mise en place dans
certaines régions françaises. Dans les officines participantes, le pharmacien a
le droit de retirer la tique d’une personne qui vient de se faire piquer et de
suivre l’effet de la piqûre, ce qui n’est normalement pas dans ses
prérogatives. Cependant, une loi adoptée au Sénat en juin 2025 prévoit
d’étendre cette nouvelle mission à tous les pharmaciens d’officine de France,
dans l’attente de protocoles validés par la Haute Autorité de Santé.